mardi 19 juin 2012

la luna se asoma en la sombra de la planta del pie :PERFORMANCE DIA E INSTITUTO CERVANTES TOULOUSE 23 JUIN 2012 16H



A L'OCCASION DU JOUR E, DEL DIA E, DU JOUR DE L'ESPAGNOL,

la luna se asoma en la sombra de la planta del pie : la lune apparait dans l'ombre de la plante du pied

PERFORMANCE, FLAMENCO EN ACTION, CHANT, DANSE, PALMAS ET POÉSIE PHILOSOPHIQUE


ce SAMEDI   23 juin 2012    à partir de 16h


lieu :

Instituto Cervantes
31, rue des Chalets
Toulouse
Tél: 05.61.62.48.64
Fax: 05.61.62.70.06
centou@cervantes.es

entrée libre



interviennent
Juan Jimena: danse, taconeo, palmas, corps et voix
Julia Caldera: chant profond, palmas, corps et voix

une installation 4 tablaos de 1m10 par 1m10
distribués dans l'espace symbolique et pourtant réel.
Notre jardin intime?
tous est en relation et lié par des cordes qui se tendent, se détendent,
tout revient à créer un espace unique: les 4Tablaos réunis.
Il s'agit d'une réflexion sur les territoires qui nous entourent et dans lesquels
nous vivons souvent de manière presque automatique, sanas même y penser.
Le territoire de l'espace, le territoire de la langue, du social, de l'intime.

vendredi 25 mai 2012

flamenco d'action LE CORPS EXISTE C'EST UNE PENSÉE


étonnant
détonnant


Un pied nous tends la main et signe la chute d'une chaise
que l'homme au sol, de ses mains bloque
et sauve la destruction de son visage,

une corde sans fin déroule son labyrinthe de tripe qu'il faudra bien remonter,

des pistolets à bulles pétaradent des conciliabules improbables,

des chants inventés nous rappellent des générations de chanteur
qui chantaient pour étancher la soif de leurs plaies,

un tablao glisse, puis devient un mur qui raisonne,
devient un toit pour une danse de caverne,
se métamorphose en un traineau pour glisser dans les déserts de la pensée sans corps…

le corps existe bien c'est une pensée
le corps frissonne comme une accumulation de pensées
le corps s'enterre dans des tonnes de pensées.
nous finissons par ne plus exister
nous qui croyons seulement exister

si nous savions pour quoi bat le coeur
nous serions  un peu plus libéré-e-s

un pieds écrit un pas tandis que l'autre pied
écrit un enracinement. ainsi nous marchons
dans le balancé cosmique des jours imputrescibles.

Juan Jimena